Hervé Ryssen - SATAN à HOLLYWOOD
L'image des chrétiens à travers le cinéma
Jérôme Bourbon : Hervé Ryssen bonjour. Beaucoup de nos lecteurs vous connaissent bien, puisque depuis dix ans maintenant, notre journal présente chaque année votre nouvelle production. Concernant le judaïsme, vous dites-vous-même avoir "fait le tour". Alors sur quoi avez-vous travaillé ces derniers mois ?
Hervé Ryssen : Bonjour cher Jérôme, et bonjour aux lecteurs de Rivarol. J'ai publié ces dernières années, entre autres, sept livres de 400 pages sur le judaïsme et l'esprit juif, qui constituent la plus importante étude jamais réalisée sur ce sujet. Vous avez raison de le souligner : j'ai "fait le tour de la question". Je continue en effet de me documenter à travers les livres et les films produits par le judaïsme intellectuel, et je ne vois plus rien à ajouter sur le plan thématique. Une documentation nouvelle ne viendrait que corroborer ce qui a déjà été exposé ; que cela concerne le projet politique mondialiste porté par le judaïsme ou cet univers mental si particulier et si différent du nôtre. Il me faut toutefois continuer à produire si je veux continuer à vivre de mes travaux. Pour cette année, j'ai pris un risque : j'ai laissé de côté l'écriture pour me consacrer à un documentaire sur "l'image des chrétiens à travers le cinéma". Ce sera d'ailleurs le sous-titre. Depuis longtemps, je constate en effet que les chrétiens – et notamment les catholiques – sont maltraités par de nombreux cinéastes, qui ne travaillent certes pas tous à Hollywood. J'ai donc procédé à un travail de recherche documentaire et de recension. J'ai extrait les scènes les plus explicites et ai compilé le tout par thèmes, tout comme je l'ai fait précédemment pour mes livres. Et je puis vous dire, une fois encore, que le résultat est assez hallucinant !
Jérôme Bourbon : Que voulez-vous dire?
Hervé Ryssen : Je veux dire que mises bout à bout, ces scènes, tirées pour la plupart de films récents conçus pour le grand public, reflètent une haine profonde et tenace du christianisme. S'il ne s'agissait que de films mineurs et excessifs qui apparaîtraient de temps à autres sur les écrans, en soulevant l'indignation d'un côté et le sarcasme de l'autre, on pourrait à la rigueur le tolérer, à condition que les autres religions subissent le même traitement. Mais ce que je constate, c'est que le christianisme, et – j'insiste – surtout le catholicisme – font l'objet d'attaques régulières depuis des décennies à travers des films dont les budgets sont souvent de plusieurs dizaines de millions de dollars. Quand vous verrez ce que j'ai compilé, vous serez vous-même effaré de constater à quel point la religion de nos parents a été vilipendée et salie.
Jérome Bourbon : Quels sont les thèmes que vous avez pu mettre en lumière ? Comment avez-vous procédé pour présenter au public ce panorama de l'antichristianisme ?
Hervé Ryssen : Fidèle à ma méthodologie, je pars de ce qui est le plus visible, pour creuser et montrer ensuite au public ce qui lui a peut-être échappé. Comme il s'agit d'images vidéo, je commence ma présentation avec des films conçus pour le "grand public", et d'une certaine qualité visuelle. Le tout premier film que je présente est "Le Nom de la Rose", de Jean-Jacques Annaud, qui ouvre le chapitre des films "historiques". Ici, on s'aperçoit que, de l'Antiquité à la Deuxième Guerre mondiale en passant par le XVIIIe siècle, certains réalisateurs distillent leur haine du christianisme à travers des scénarii savamment construits et des personnages façonnés sur mesure. J'aborde ensuite une série d'une dizaine de films dans lesquels le christianisme, à l'époque contemporaine ou dans le futur, apparaît comme une puissance tentaculaire et oppressive. Puis, je passe en revue les films dans lesquels le chrétien joue le rôle du salaud, quand il n'est pas bigot, borné, coincé et ridicule. Il est vrai que le chrétien peut être aussi intolérant, raciste, antisémite, pédocriminel, kidnappeur d'enfants, ou tout simplement, un dangereux psychopathe et un assassin. On n'oubliera pas les moines tueurs et les bonnes sœurs mesquines et acariâtres. Dans une quatrième partie, je récapitule des scènes dans lesquelles une cérémonie catholique est interrompue à dessein. Dans plusieurs films déjà abordés, le dégoût qu'inspire le christianisme est tel que le spectateur se réjouit de voir le prêtre ou l'évêque se faire tuer ou massacrer – et je vous prie de croire que ce ne sont pas des films à petit budget ! Tout cela pour parvenir à cette conclusion logique : le meilleur moyen d'inciter les gens à abandonner le christianisme est d'exalter la sexualité. Je n'aborde ce sujet qu'à travers les films déjà exposés, mais c'est suffisant pour comprendre le projet de ces réalisateurs.
Jérôme Bourbon : Qu'avez-vous voulu montrer avec ce documentaire ? Quelles conclusions pouvons-nous en tirer sur la nature de cette haine antichrétienne ? Pour parler clairement : les gens qui réalisent ces films font-ils partie d'une communauté en particulier ?
Hervé Ryssen : Des films violemment antichrétiens ont été réalisés par des cinéastes issus de familles chrétiennes, mais qui sont eux-mêmes passés à l'athéisme militant, via l'idéologie marxiste, par exemple, ou tout simplement par conformisme. D'après ce que j'ai pu constater, la haine du christianisme peut aussi trouver son origine dans une homosexualité affirmée. Mais il me semble que ce sont là des cas marginaux. Le fait est que la majeure partie de ces films ont été réalisés par des cinéastes qui ne sont ni chrétiens, ni issus de familles chrétiennes. Mais ce qu'il faut bien comprendre – et c'est que j'explique dans une de mes apparitions – c'est que les responsabilités sont à partager avec le producteur du film, qui a financé le projet au départ et qui a dicté ses conditions, surtout si le réalisateur qui a accepté de construire le film ne bénéficie pas d'une forte notoriété. Aux Etats-Unis, le film appartient entièrement au producteur, qui lui a donné la tournure souhaitée. Si le réalisateur n'est pas satisfait, il peut toujours ensuite sortir sa propre version en DVD. C'est ce qu'on appelle le "director's cut", la version du réalisateur. Quoi qu'il en soit, pour répondre à votre question de la manière la plus consensuelle et sans trop m'exposer, je dirais donc que les réalisateurs sont de toutes les communautés, de tous les horizons... mais avec tout de même une assez nette prédominance d'une communauté connue pour son influence dans le monde médiatique.
Jérôme Bourbon : Et je crois savoir que ce ne sont pas des musulmans, cette fois-ci !
Hervé Ryssen : L'objet de ce documentaire n'est pas seulement d'ouvrir les yeux des catholiques sur la nature de leurs agresseurs. Il est vrai que les problèmes que l'Occident rencontre avec le monde musulman sont tels que beaucoup, parmi nos compatriotes voient dans l'islam le danger principal. Pour ma part, par souci d'objectivité, j'ai voulu montrer que les attaques contre la religion de nos pères ne viennent pas de ce côté. Les musulmans, à travers le cinéma hollywoodiens, sont eux-mêmes victimes du même traitement que celui subi par les catholiques, mais à un niveau certes inférieur ; car ce sont bien les catholiques qui subissent les pires outrages ; et pas l'islam. J'ai aussi voulu montrer aux catholiques que ceux qui dénigrent leur religion sont aussi les plus fervents partisans de la "libération des mœurs", c'est-à-dire, pour parler clairement, de la dissolution de la famille patriarcale, de l'homosexualité, de l'idéologie "transgenre", ainsi que de la société multiculturelle et du métissage. Tout est lié. Dans plusieurs passages du documentaire – entre deux extraits de films – j'explique les tenants et les aboutissants de ce fanatisme égalitaire qui ne correspond à rien d'autre qu'à l'attente d'un messie. J'espère ainsi rallier les catholiques sincères à notre cause, qui ne se limite pas à la défense de la religion, mais qui est celle de la défense de notre civilisation tout entière.
Jérôme Bourbon : Vous êtes maintenant un réalisateur, en plus d'être un écrivain. Comme ce n'est pas votre spécialité, avez-vous rencontré des difficultés d'ordre technique ?
Hervé Ryssen : Je travaille sur ce projet depuis un an, et je puis vous le dire : elles ont été innombrables ! Bien des fois, voyant le temps que je perdais en face d'un problème qu'un spécialiste aurait réglé en quelques heures, je me suis dit que j'aurais déjà pu écrire un livre et que l'on ne m'y reprendrait plus ! Et puis finalement, à force de travail, je suis parvenu au résultat final. Sur le fond, la règle est toutefois la même que pour les livres : l'important n'est pas de tout dire ; l'important, c'est d'emporter le lecteur et le spectateur jusqu'au bout, de maintenir son attention éveillée jusqu'à la fin.
Jérôme Bourbon : Le support vidéo va sans doute permettre de toucher un public beaucoup plus important. Les jeunes, notamment, lisent moins qu'auparavant, et consomment davantage de produits vidéo.
Hervé Ryssen : Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. En fait, de mon point de vue, je n'ai pas l'impression que les jeunes lisent moins. Chaque fois que je dédicace mes livres après une conférence, ce sont essentiellement des jeunes qui viennent me voir. Certes, j'aurais sans doute davantage de lecteurs si il n'y avait pas internet et ces millions de vidéos sur youtube disponibles gratuitement. Mais tout le monde connaît le sentiment de vide que l'on ressent après avoir passé des heures sur internet, et le sentiment de calme et de plénitude qu'on l'on peut avoir après avoir lu quelques pages d'un bon livre. Le documentaire va certes me permettre de toucher un autre public, mais j'espère aussi, par ce biais, avoir de nouveaux lecteurs, parce que je pense que les livres sont irremplaçables pour bien comprendre le fonctionnement de ce système et la "matrice" dans laquelle nous vivons.
Jérôme Bourbon : Votre documentaire est je crois terminé, mais le DVD n'est pas encore "pressé"...
Hervé Ryssen : Le DVD n'est effectivement pas encore pressé, mais j'ai lancé depuis quelques semaines le projet en prévente. C'est-à-dire que les lecteurs de Rivarol peuvent d'ores et déjà le commander, tout en sachant que je le leur ferai parvenir dès que j'aurais réuni la somme nécessaire à la fabrication du DVD et du petit livre qui servira d'emballage. Ainsi que je l'ai expliqué dans une vidéo récente, je préférerai un DVD inclus dans un livre cartonné plutôt qu'un boîtier en plastique, afin que l'objet ne dépare pas la "collection" qui figure déjà dans les bibliothèques de nos lecteurs. J'espère ainsi réunir la somme équivalent à 300 préventes de 22 euros (20 € + 2 € de port). Comme plus d'une centaine de DVD ont déjà été commandés, j'ai bon espoir.
Jérôme Bourbon : Un mot pour conclure ?
Hervé Ryssen : Eh bien... l'espoir, justement ! Tout part de là, mon cher Jérôme !
Soutenez le projet ! Commandez le DVD SATAN à Hollywood en prévente par chèque. 20 € + 2 € de port (France et monde ; 8 € de port en plus pour les DOM-TOM). Hervé LALIN, 14 rue Pierre Brossolette, 92300 Levallois. Ou encore sur internet ; tapez "herveryssen-leslivres".
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