De la préférence étrangère dans le milieu natio
30/11/2011
En musardant ici et là sur les blogs de la mouvance nationaliste et patriote, on s'aperçoit que quelques-uns n'hésitent pas à donner la parole à un Noir comme Kemi Seba, pan-africaniste déclaré, vivant en Afrique, raisonnablement raciste et gardien des intérêts des Noirs africains. Autant le dire tout de suite : les opinions de ce Kemi Seba ne nous choquent pas le moins du monde, et si un jour il lui venait l'idée, avec quelques autres de ses soldats du continent noir, d'aller faire une visite à des compagnies pétrolières implantées sur son territoire pour leur faire rendre gorge, nous ne le condamnerions pas, puisque son combat "anti-impérialiste" est aussi le nôtre.
Non, ce qui nous gêne un peu, dans cette histoire, est de constater que des nationalistes blancs, super-patriotes, mais pas racistes du tout (ça fait mauvais genre) donnent la parole à un raciste noir, mais nous refusent systématiquement toute publicité parce que nous sommes nous-même "des" racialistes blancs. Pour le coup, dans la gamme des sentiments qui remontent tout doucement et qui redescendent en dépot, c'est tout de même l'écoeurement qui prend le dessus.
Mais comme nous ne sommes pas de nature chafouine, on rigole à l'avance en pensant que tous ceux que nous connaissons seront d'accord avec nous.
On mesure ici que les attitudes de soumission au conformisme ambiant imprègnent toujours une partie de l'extrême-droite. Certes, nous avons beaucoup avancé ses dernières années, notamment sur le terrain de l'antisémitisme, qui était quasiment considéré comme une tare avant que nous arrivions (c'est dire que nos ennemis avaient bien travaillé !) ; mais à l'extrême-droite comme ailleurs, il y a toujours des retardataires qui, par leur faiblesse, leur manque de courage et de clairvoyance, freinent la progression du groupe de pionniers. Comment ça s'appelle, ça, déjà, dans une équipe... ?
... Voaaala !
Hervé RYSSEN
Et on le dit comme on le pense !
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