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27/03/2014

Piero San Giorgio en force !

Nous avons eu l'année dernière quelques propos critiques à l'encontre de  Piero San Giorgio, l’auteur suisse du livre “survivre à l’effondrement économique”. Il nous faut aujourd’hui réviser notre jugement sur le personnage.

Ce vendredi 21 mars 2014, au salon du livre qui se déroulait à Paris, porte de Versailles, Piero San Giorgio était interrogé dans un entretien vidéo au sujet du référendum  d’initiative populaire de février sur “l’immigration de masse” en Suisse, qui s’est soldé par défaite des cosmopolites et la victoire des patriotes. Piero San Giorgio – c’est tout à son honneur – y déclare, entre autres (4 :30) :   

“…Je me doute très bien où ils veulent en venir. Je pense qu’il y a des gens, très sérieusement, qui ont une idéologie – il ne faut pas avoir peur des mots – d’extermination de la race et du peuple européens, par le métissage, par la destruction économique […] En Suisse, nous avons encore une vraie démocratie populaire et nous avons encore la chance de pouvoir nous exprimer [...] Nos médiats, comme les vôtres, ne respectent plus les institutions démocratiques. Au contraire, elles sont au service de pouvoirs qu’il serait intéressant d’identifier : de l’argent, de grandes multinationales, d’intérêts économiques avant les intérêts du peuple.”

Un grand bravo à Piero San Giorgio !

Hervé Ryssen 

24/03/2014

Alexandre del Valle, Le Complexe occidental

del Valle.jpgAlexandre del Valle vient de publier un livre intitulé "Le Complexe occidental", et sous-titré "Petit traité de déculpabilisation". On pourrait se réjouir de cette initiative, mais quand on sait qui est Alexandre del Valle, on se tient tout naturellement sur ses gardes.

Pour être bref, l’homme fait partie de cette poignée d’intellectuels pro-sionistes qui se sont aperçus en 2001 que le danger, pour les juifs, ne venait plus de “l’extrême droite” mais des musulmans de banlieues. Depuis, ils n’ont de cesse de taper sur l’islam, et uniquement sur l’islam, tout en validant l’idée de société multiculturelle, multiraciale, multiethnique. "Moi je pense que la solution, c'est l'intégration" affirme del Valle dans son entretien sur radio Courtoisie (38:10), alors que les Blancs sont en passe de devenir minoritaires. "Il est temps de relancer la machine à intégrer et de recréer un vouloir-vivre ensemble", peut-on lire encore au sujet de son livre sur le site sioniste atlantico.fr.

Leur objectif est de briser la force de l’islam qui menace leur pouvoir en Europe, et d’entraîner les Européens dans des guerres contre les régimes qui menacent l’État d’Israël.

En Syrie, ces néo-conservateurs ont considéré que l’essentiel était d’abattre le régime de Bachar el-Assad. Ils ont donc contracté une alliance objective avec les égorgeurs islamistes sunnites qu’ils sont pourtant supposés combattre. En Ukraine, aujourd’hui, leur ennemi prioritaire est évidemment la Russie de Vladimir Poutine ; et ils se retrouvent côte à côte avec les nationalistes ukrainiens, pourtant virulemment  antisémites.

Il ne s’agit donc pas de “monter les communautés les unes contre les autres”, mais de définir un “ennemi prioritaire” dont on se sert comme “bouc émissaire” (inversion accusatoire caractéristique – c’est une image tirée de la Torah), de l’accabler de toutes les tares (“nouvel Hitler”, mal absolu, volonté de domination mondiale, etc. – encore une inversion accusatoire), et de mobiliser tous ses ennemis pour le détruire et le réduire à néant. Les juifs n’ont jamais agi autrement.

Quand Alexandre del Valle nous parle de “judéo-christianisme”, et de “civilisation judéo-chrétienne”, on se méfie tout naturellement.

Quand Alexandre del Valle nous parle de “suicide de l’Occident”, alors que les Européens ont un couteau planté dans le dos, on se méfie là aussi. Le fait est que depuis des décennies, les cinéastes juifs n’ont eu de cesse de réaliser des centaines de films tendant à culpabiliser l’homme blanc (le pillage du tiers-monde, la déforestation, l’esclavage des Noirs, l’Inquisition, etc.), à détruire la famille patriarcale, à encourager l'homosexualité par tous les moyens et à exalter la société multiculturelle.

Quand un site comme “europe-israel.org” fait la publicité de son livre, on se méfie !

Écoutez cela : “Pour Del Valle, tout "réarmement moral" passe par un réapprentissage et une revalorisation de l’histoire de la civilisation occidentale judéo-chrétienne”.

Le livre est édité aux “éditions du Toucan”.

Hervé Ryssen - Pourquoi l'antisémitisme

15/03/2014

La petite erreur de Joachim Veliocas

Dans notre premier livre Les Espérances planétariennes, paru fin 2005, nous avons montré, à l’aide de centaines de citations, que le judaïsme est essentiellement un projet politique d’unification mondiale, et que les intellectuels juifs ont systématiquement encouragé l’immigration et le métissage partout où ils demeurent.

Nous avons aussi montré qu’à partir de 2001, de nombreux intellectuels juifs ont considéré que le principal danger, pour eux, ne venait plus de “l’extrême-droite” mais des jeunes musulmans.

C’est à partir de là qu’est apparu un nouveau discours “d’extrême-droite”, typiquement juif, uniquement centré sur la question de l’islam. Depuis lors, certains juifs nous jurent leurs grands dieux qu’ils sont d’excellents patriotes, et que l’État d’Israël est le bastion de l’Occident au proche Orient. Après tout, se disent-ils, les goys sont tellement cons qu’ils pourront bien avaler ça aussi.

Joachim Véliocas, l'administrateur du site internet nommé "Observatoire de l'islamisation" (islamisation.fr), fait partie de cette mouvance. De son point de vue, donc, un philosophe comme Alain Finkielkraut est à placer au pinacle de la pensée européenne (et Christine Tasin est sans doute aussi la nouvelle Jeanne d’Arc qui va délivrer la France du péril musulman).

Dans un petit article du mois de février 2014, il nous accusait d'avoir tiré de leur contexte certaines citations d'Alain Finkielkraut citées dans notre livre Les Espérances planétariennes et reprises régulièrement par des internautes. A écouter Joachim Véliocas, il fallait croire que dans les années 90, Finkie était déjà un patriote français qui s’inquiétait de la mondialisation et de la déliquescence de notre civilisation. Ses accusations étaient intrigantes, il faut le dire, puisque nous n’avons pas pour habitude de falsifier quoi que ce soit.

Nous avons laissé un peu de temps à ce Joachim Véliocas, pour voir si, des fois, il avait la capacité intellectuelle de faire des recherches approfondies afin de tenter de déboulonner notre travail (bon courage !). Evidemment, rien de cela n’a été fait. On imagine qu’il a vérifié dans deux ou trois livres si nos citations étaient bien réelles, puis s’est rapidement rendu compte que nous n’avons rien inventé, ni sur Finkielkraut, ni sur personne.

Nous nous sommes néanmoins procuré à nouveau le livre d’Alain Finkielkraut, L’Humanité perdue (1996), pour vérifier les allégations de Joachim Véliocas. Ca n’a pas été trop compliqué, puisque les livres de ces super génies de la littérature et de la philosophie que sont les Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, Lévinas, Derrida et autres Edgar Morin, se retrouvent en vrac à cinquante centimes d’euros chez Boulinier sur le boulevard Saint-Michel. 

Nous sommes maintenant rassurés : les accusations de Joachim Véliocas sont sans fondement. Il n’a d’ailleurs pas tardé lui-même à s'en rendre compte, puisque son article a été retiré de son site internet, comme nous venons de le constater. Mais il reste des traces de pneu : juif.org et islamisme.fr, deux sites juifs, ont repris l’article, trop contents de leur propre bêtise.

Dans de nombreux passages de son livre, Finkielkraut lustre et entretient la pensée cosmopolite, parlant effectivement, comme nous le disions, du “risque mortel que fait peser sur le monde le culte de l'appartenance, la segmentation de l'humanité et l'enfermement des individus dans leur race ou dans leur culture”.

Je dis bien : dans de nombreux passages.

Mais il est vrai, comme l’écrit Véliocas, que son chapitre se termine par ces mots : “Malheur à nous […] la planétarisation gagne.” 

Si Joachim Véliocas connaissait le judaïsme comme je le connais moi-même, après l’avoir étudié comme personne d’autres sur cette planète depuis des lustres, il aurait su que Finkielkraut fait partie de ces quelques intellectuels juifs qui s’interrogent sur la légitimité du suprémacisme juif, qu’on leur a inculqué dès le plus jeune âge. Il y a souvent une ambiguïté très caractéristique sous sa plume, si bien que l’on ne sait parfois plus s’il commente les propos de l’auteur dont il parle, ou si ce qu’il écrit reflète sa propre opinion. C’est là que Joachim Véliocas s’est trompé. 

“De l'importance de lire les auteurs in extenso avant d'émettre des jugements péremptoires !”, avait-il écrit en conclusion. On ne le lui fait pas dire. 

Il y a des thèmes lancinants dans la littérature juive : l’espérance, l’innocence, la vengeance, etc. Mais si l’on ne devait retenir qu’un seul mot pour définir le judaïsme, en général, ce serait effectivement celui-ci : ambiguïté (c’est l’une des nombreuses facettes de l’hystérie. Cf. Psychanalyse du judaïsme). 

On ne fera pas grief à Joachim Véliocas de nous avoir agrippé sur trois pauvres citations de Finkielkraut, qui s’insèrent si bien dans l’univers mental de sa communauté, d’autant qu’il a raison sur un point : dans les Espérances planétariennes, nous avons cité très exactement ce passage : “Le risque mortel que fait peser sur le monde le culte de l'appartenance, la segmentation de l'humanité et l'enfermement des individus dans leur race ou dans leur culture ne saurait être définitivement conjuré que par l'instauration des sociétés pluri­ethniques." Or, les derniers mots (“ne saurait être…”) ne figurent pas dans le livre. Nous nous l’expliquons d’autant moins que la formulation n’est pas la nôtre. Il faudrait donc effectivement vérifier s’il n’y a pas eu une autre édition sur le marché, afin d’en avoir le cœur net. 

Evidemment, cela ne change strictement rien à la pensée de Finkielkraut et de ses congénères. Ces pinailleries n’ont en fait aucun d’intérêt – on vous l’accorde – mais les petits juifs sans scrupules qui sont derrière Véliocas sont parfaitement capables de se servir de cet article pour nous nuire, vu qu’ils n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent. Si les juifs étaient des gens honnêtes, depuis le temps, ça se saurait ! Alors on préfère que les choses soient claires. 

On aurait certes pu penser ces dernières années que Finkielkraut était en passe de sortir de l’ornière et de quitter le judaïsme une bonne fois pour toute (voir ICI). Mais au mois de janvier 2014, pendant l’affaire Dieudonné, chacun a pu constater que sa filiation et son éducation lui collaient à la peau et que – le pauvre – il ne parviendrait décidément jamais à s’en défaire. Hervé Ryssen